Vrac 39, rien à ajouter.

Beaucoup de lecture et ce n’est pas fini ! Mais pas que,…

  • Série/Moon Knight : les séries Marvel, ça marche pas trop avec moi ces derniers temps. Mais après avoir vu les cinq premiers épisodes, j’ai hâte de voir le dernier, beaucoup plus que par leurs dernières productions. Est-ce à cause de l’ambiance Egyptienne? Du personnage campé par Oscar Isaac? Du ton plus sombre que d’habitude? Je ne sais pas mais pour moi ça marche !
  • Visite/Clos Lucé : Les vacances de printemps ont été l’occasion d’une sortie familiale dans le fameux château de Leonard de Vinci et ça a été une très belle découverte tant pour les enfants que pour les parents. Le bâtiment lui-même est très joli mais c’est les extérieurs et les inventions qui y sont présentées qui marquent le plus les esprits faisant de ce lieu un site véritablement unique et marquant.
  • Revue/180°C Des recettes et des hommes, numéro 27 : la production de ce genre de revues thématiques semble se développer ces derniers temps (ou alors c’est moi qui y fait de plus en plus attention lorsque je flâne en librairie) et plusieurs d’entre elles ont attiré mon regard. J’ai donc craqué sur ce numéro d’une revue culinaire résolument écolo, un numéro à la thématique fromagère. Bardé de recettes salivantes (mais trop compliquées pour moi) reliées à des articles relativement intéressants, c’est une lecture sympathique donnant bien faim mais pas des plus marquantes malheureusement. Pourquoi pas à l’occasion mais pas plus que cela…
  • Revue/Bout du monde, numéro 50, Alpiniste : la littérature de voyage, c’est mon truc. Donc une revue sur le sujet, je voulais y jeter un œil et ce numéro dédié à l’alpinisme était une bonne occasion. Là aussi, j’en ressors avec un sentiment un peu mitigé face à l’intérêt aléatoire qu’ont suscité les textes, certains me passionnant (l’exploration d’Eric Shipton pour accéder au Nanda Devi par exemple) pendant que d’autres me laissaient de marbre. C’est probablement le lot de ce genre de revue. J’y rejetterais un œil de temps à autres, si d’autres thématiques attirent mon regard !
  • Livre/Détruire les villes avec poésie et subversion : avant de parler du livre en lui-même, il faut que je revienne sur ce titre qui est si beau et si prometteur, justement plein de poésie et de subversion. Il s’agit du recueil de numéros de Désurbanisme, un fanzine consacré à détricoter nos villes actuelles. Forcément, le sujet m’intéresse et j’ai découvert une réflexion extrêmement riche et inspirante avec de belles petites touches d’humour. Seul petit regret, le format recueil qui rend l’ensemble un peu rude à finir lorsqu’on a la mauvaise idée de lire l’ensemble d’une traite comme je l’ai fait. Lisez quelques extraits, promenez vous dans votre ville et passez à autre chose. Puis revenez-y !
  • Livre/Le dernier apprenti sorcier, tome 3 : Murmures souterrains : j’avais parlé du tome 1 en aout 2020 sans poursuivre immédiatement la série. J’ai dévoré le second en début d’année sans en parler ici avant d’enchaîner sur le 3. Et je dois dire que j’ai vraiment hâte de passer au quatrième. Cette série d’Urban Fantasy londonienne, tout en se concentrant sur un nouvel aspect à chaque numéro (les rivières/les clubs de Jazz/le monde souterrain) continue de prendre de l’ampleur, élargissant petit à petit la mythologie de l’univers créé par Ben Aaronovitch, comblant des trous laissés précédemment tout en ouvrant de nouvelles pistes. Ca se lit comme l’on dévore un paquet de délicieux nougats et l’on en redemande !
  • Livre/Utopies réalistes : la principale déception de cet article. Non que ce livre soit inintéressant mais je ne l’ai sûrement pas lu au bon moment et il ne vient que confirmer certaines de mes convictions sans m’apporter les billes que j’espérais y trouver ni l’espoir qu’il essaye de raviver. Il y a cinq ans, avant la présidentielle de 2017, cela aurait tellement passionnant tant ce livre rentre en résonnance avec la campagne à l’époque de Benoit Hamon. Tant pis,…
  • Livre/Dans la forêt : Et l’on termine avec ce gros coup de cœur. Les livres traitant de mondes post-apo, ce n’est pas forcément toujours une réussite (même si sous la plume de London, ça marche forcément) mais là, Jean Hegland a vraiment réussi son coup en se concentrant sur la vie de deux jeunes sœurs vivant seules loin du monde dans la forêt pendant que la société -au loin- est en train de sombrer. Sororité, robinsonnade, hymne à la nature,… Le post-apo n’est qu’un prétexte pour parler de ces sujets et l’on en ressort chamboulé par une histoire tour à tour belle, déchirante, triste et heureuse. Vraie grosse claque que ce livre résolument politique (à la fois féministe, écolo mais aussi optimiste par bien des aspects). Etrangement, j’y ai trouvé avec une grande surprise bien des choses que j’attendais découvrir dans Utopies réalistes,…
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